Chez Castelmore, paru le 19 mars 2014. Young adult.
Présentation de l’éditeur :
Wendy
était âgée de six ans lorsque sa mère a essayé de la tuer, convaincue qu'elle
était un monstre. Des années plus tard, Wendy découvre que sa mère avait
peut-être raison: elle n'est pas la personne qu'elle croyait être et toute son
existence doit être démêlée. Tout ça à cause de Finn Holmes. Finn est un
mystérieux garçon qui semble la protéger. Chaque rencontre avec lui bouleverse
Wendy, surtout parce qu'elle est attirée par lui, même si elle ne l'admettrait
jamais. Mais la vérité ne tarde pas à arriver: Wendy et lui ont été échangés à
leur naissance. Et aujourd'hui, il vient la ramener dans sa vraie famille. Pour
découvrir sa véritable identité, elle doit abandonner son ancienne vie.
Commence alors un voyage aussi beau qu'effrayant vers un monde magique dont
elle ne soupçonnait pas l'existence.
Ma note : 4/5
Mon avis :
Après la
saga, De mon sang, Amanda Hocking nous emporte
vers un univers de fantasy qui jusqu’ici n’a pas été traité, les Trylles. Mais pas
ceux grands, gros et stupides à la peau aussi épaisse que leur cerveau est fin,
que l’on trouve sous le nom de Troll dans l’univers classique de Fantasy. Non !
Une vraie lignée de Trylles ; ils ont des pouvoirs, sont aussi beaux et incontrôlables
que la nature. Cette histoire de romance fantasy où l’héroïne, Wendy, se
retrouve catapultée du jour au lendemain dans un monde, certes beau et magique,
mais aussi inconnu et qui ne lui laisse aucun temps d’adaptation, aucun droit à
l’erreur et comme seul pilier, le beau Finn…
C’est un
roman de Young Adult qui se laisse lire, même si j’aurais aimé découvrir un peu
plus le monde des Trylles. La première partie m’a paru moins fluide, aussi bien
au niveau de l’écriture que de la mise en place de l’intrigue. Par contre, une
fois que l’on entre dans le palais familial, les pages défilent. Autant le
côté, enfant mal éduqué et mal dans sa peau de Wendy, est à la limite du
supportable dans la première partie, autant cela devient un atout par la suite.
Cela montre les frontières, si fines et fragiles, entre un enfant qui souffre
et celui qui devenu adolescent se sert de ses béquilles pour en faire une arme.
Je crois d’ailleurs que c’est ce que j’ai préféré dans le caractère de cette
héroïne.
Je ferai
une mention particulière à l’illustratrice : Anne-Claire Payet. Lors de mon rituel bihebdomadaire en librairie,
la première de couverture m’a tapé dans l’œil, malgré le nombre de nouveauté
YA. J’avoue que sur l’instant, cela a suffi à mon bonheur. Pour la dernière de
couverture, je trouve dommage de reprendre, sans avoir au préalable bien lu le
livre, le commentaire du New York Times Book
Review. En aucun cas on ne retrouve, l’univers de Twilight, encore moins les sensations.