lundi 28 juillet 2014

News !

Très prise avec le travail de l'écurie : http://ecuriescoursin.blogspot.fr/
 et les compétitions, je n'ai pas posté beaucoup d'articles... 
Soyez Indulgent ! Bonnes vacances !

Qui es-tu Mara Dyer ? Michelle Hodkin

Sorti le 14 mai 2014, chez Panini Books





Présentation de l’éditeur :

  Mara Dyer est une jeune fille de 16 ans comme les autres, jusqu’ au jour où elle s’éveille dans un hôpital, sans aucun souvenir de l’accident dans lequel ses trois meilleurs amis ont perdu la vie. Dévastée par le chagrin et un terrible sentiment de culpabilité, elle souffre terriblement de la perte de ses proches.

  Pour pouvoir repartir à zéro, la famille de Mara part s’installer en Floride. Mais là encore, les nuits de la jeune fille restent agitées alors que des visions de l’accident hantent son esprit. Mara a l’impression de revoir ses amis décédés, et même de sentir la mort de certaines personnes. Mais que lui arrive-t-il ? Est-elle en train de devenir folle ?



Ma note : 4,5/5 

Mon avis :
 
« Voilà, Mara est dangereuse… Tenez-vous le pour dit !

Maintenant, il faut attendre… la suite ! »

  C’est une sensation bizarre que de terminer un livre et d’avoir envie d’avoir la suite alors qu’un sentiment de frustration et de dépit flotte dans votre esprit. Je ne peux pas le mettre dans les coups de cœur, car j’attends la suite pour me forger l’idée qui est en train de germer dans mon imaginaire. L’histoire est atypique et en même temps classique… Une jeune adolescente Mara intègre un nouvel État et un nouveau lycée suite à un grave post-traumatique qui a obligé sa famille à déménager pour l’éloigner de souvenirs trop douloureux. Elle a perdu sa meilleure amie, son copain et la sœur de ce dernier dans un accident. 


  La suite semble un peu télégraphiée, mais à la lecture elle ne l’est pas tant que cela, peut-être que cela est dû à l’ambiance que Michelle Hodkin a réussie à mettre autour de ses personnages. Résultat, nous voilà dans un lycée, entouré de jeunes étudiants, beaux et riches… Puis arrive le sublime ténébreux solitaire qui porte l’étiquette de vil tombeur, et qui traumatise toutes les jeunes femmes en les jetant sans remord quelques jours plus tard. Noah est clairement attachant, sans doute le personnage le plus atypique par son côté noir et à la fois lumineux. 

  Quant à Mara ? Qui est-elle ? L’intrigue défile sous nos yeux et l’on découvre rapidement ce qui la ronge... Je déplore peut-être de ne pas en avoir eu plus à me mettre sous la dent, notamment quand elle va rencontrer M. Lukimi, dans la boutique poussiéreuse de Little Havana : la Botánica. D’où mon sentiment mêlé de frustration et de plaisir quand j’ai fini le premier opus de cette série, car la suite semble inévitable pour combler le sentiment de vide. Même si l’intrigue nous emmène dans un thriller autour du meurtre d’une jeune femme, du père de Mara, avocat qui défend l’accusé, et de nombreuses péripéties qui mènent des palaces de Floride aux sombres marécages remplis d’alligators, l’histoire reste en suspens jusqu’à la fin où un coup de tonnerre résonne et fait éclater une partie de la vérité.

  L’auteur flirte avec le fantastique tout en restant dans la réalité, ce qui accroît la sensation de marcher sur un fil tendu à l’extrême sauf qu’il ne se brise pas et que l’histoire semble rester en suspens. Ce qui m’a un peu agacé, car j’en voulais plus… Cependant, l’auteur nous tient en haleine et tisse tranquillement sa toile, nous attrapant au passage. Il y a des émotions, extrêmement bien décrites et des intrigues aussi bien sur les deux personnages principaux, que sur les meurtres, que sur d’autres événements qui ne trouveront une réponse que par la suite…






dimanche 13 juillet 2014

London Road, Samantha Young.

Sorti le 11 juin 2014, chez J'ai Lu.



Description de l'éditeur :



Entre un père absent et une mère alcoolique, Johanna Walker, vingt-quatre ans, a toujours agi dans l'intérêt de son petit frère Cole. Pour lui assurer un avenir confortable, elle va même jusqu'à choisir ses partenaires selon l'épaisseur de leur portefeuille... Mais avec Cameron MacCabe, ce fragile équilibre vole soudain en éclats. Si son nouveau collègue du Club 39 ne répond en rien à ses « critères de sélection », se montrant même particulièrement mesquin avec elle, son regard ténébreux laisse pourtant entrevoir la promesse d'une passion interdite et tumultueuse. Aussi, lorsque Cameron emménage dans son immeuble, Jo est tentée, pour la toute première fois, de faire passer ses propres désirs en priorité...

 
Ma note : 4 /5 


Mon avis :
 « Une lecture sympathique, des personnages que l’on apprécie de retrouver et surtout une histoire qui accroche par son réalisme. »


London Road n’est pas une suite de Dublin Street, néanmoins nous retrouvons les personnages charismatiques de Braden et Joss. L’auteur a eu la bonne idée de raconter les aventures amoureuses de Joss, maintenant il s’agit de Jo, sa collègue de travail au Club 39 à Edimbourg.


Au-delà de l’histoire d’amour et des scènes érotiques jamais vulgaires entre Jo et Cam, c’est surtout l’environnement qui entoure la jeune femme que j’ai le plus apprécié. Le réalisme de son quotidien, pour joindre les deux bouts, s’occuper de son frère Cole avec comme cerise sur le gâteau une mère dépressive et alcoolique, le tout couplé de nombreux détails réalistes et contribuant à faire de ce roman une histoire réelle et attachante.


J’avais adoré le personnage indépendant et garçon manqué de Joss dans Dublin Street, ici, il s’agit plus d’une jeune femme, au physique de mannequin qui cumule les responsabilités, les ennuis, avec une face pour l’extérieur et une autre pour sa famille. Rien n’est simple quand on doit nourrir et protéger un frère, avec une mère qui a abandonné la bataille… C’est sans doute dans ce profil qui laisse la part belle aux apparences que réside le talent de l’auteur, celui de créer des personnages construits, réalistes, que l’on découvre au fur et à mesure de l’histoire. Même si j’ai moins aimé le personnage de Jo, en comparaison avec le caractère bien trempé de Joss, l’auteur nous fait l’apprécier au fil des pages et découvrir sa face cachée.


Nous poursuivons cette romance sans effort, dotée de rebondissements, de nouveaux personnages tout aussi travaillés, mais que je ne développerai pas afin de ne pas polluer votre lecture.


London Road est la suite incontestée de Dublin Street et une lecture incontournable si l’on a aimé le premier volet !



Ps : j’ai été perturbée dans ma lecture au 2/3 du livre par de nombreuses erreurs qu’il n’y avait pas dans Dublin Street. Même si l’erreur est humaine, je tenais à le signaler ! 




A Kiss in the dark, Cat Clarke. Chronique YA.



Sorti le 12 juin 2014 chez R,


 Présentation de l'éditeur : 


L'amour peut-il survivre au plus gros des mensonges ? Un roman qui vous fera revivre les délices et les frissons de votre premier amour. Lorsque Alex et Kate se rencontrent, l'attirance est immédiate. Il a de l'humour, il est beau et un brin timide : tout ce que Kate recherche chez un petit ami. Elle est jolie, craquante, avec un irrésistible soupçon de naïveté : Alex ne peut résister à son charme. L'un des deux cache pourtant un lourd secret qui va non seulement peser sur leur amour naissant, mais aussi menacer leurs vies... 
 
 Coup de coeur du blog Wandering World: " Cat Clarke va droit au but, droit au coeur ! "
 
 
Ma note : 5 /5 

Mon avis :

« Déstabilisant, surprenant, on ne lâche le roman qu’une fois la lecture finie et l’on se dit qu’il s’agit d’un beau tour de force ! »

Pour être tout à fait franche, j’ai été surprise de la tournure que prenait le livre. Et je ne vous dirai pas de quoi il s’agit, cela vous induirait en erreur et ce roman est vraiment trop excellent pour passer à côté. Il est sûr que si j’avais connu le thème, je ne me serais peut-être pas jetée sur lui à sa sortie. Comme cela aurait été une sombre erreur ! Par ailleurs, je tenais à saluer l’instinct des éditions Robert Laffont pour le résumé de la quatrième de couverture ; ils ont maintenu l’effet de surprise et cela aurait été désolant de le révéler avant l’heure…

Ainsi déstabilisée, surprise et un peu agacée, car mon choix ne se serait pas portée sur cette histoire, je suis laissée guidé par les mots de l’auteur et ma confiance aux choix éditoriaux des éditions R. Évidemment, les pages ont défilé… si vite… si rapidement, souhaitant à tout prix savoir la suite, que je n’ai pas vu le soleil monté dans le ciel, ni même les coups de soleil frapper mes jambes !

C’est une très belle histoire d’amour, atypique, incroyablement belle, aussi torturée que la vie peut-être tordue et j’ai adoré ! J’ai même sorti mes Kleenex à la fin devant une si belle déclaration d’amour ! Cat Clarke a incroyablement décrit et travaillé, les émotions, les incidents, les tourments de l’amour naissant et sa suite tout aussi forte et machiavélique quand rien ne va plus…

Alex est doux, tendre, dévoué, un vrai amoureux, preux chevalier et transi d’amour, pouvant aller jusqu’au sacrifice de soi… J’ai adoré son calme et son amour solide et contenant.

Kate est vive, spontanée, parle comme elle pense, ce qui pourrait paraître rébarbatif, mais en fait c’est assez rafraîchissant. Elle aussi est amoureuse… mais il va peut-être falloir qu’une épreuve la secoue pour qu’elle sache la vraie valeur de cet amour…

Sacré cupidon ! Sérieusement, je lui aurai donné un grand coup de pompe au derrière au début du livre… Non, pas que j’ai des a priori, mais cela partait mal pour eux deux ! Et comme ces deux héros sont très attachants dès les premières pages, j’ai eu envie d’interdire le permis de travail au fameux ange avec son arc et ses flèches, surtout quand il a bu !

Là où je suis bluffée, c’est qu’ordinairement, quand je n’accroche pas au thème dès le début, je repose vite le roman sur mon étagère à déception... Aujourd’hui ce ne fut pas le cas, j’ai vraiment été agréablement aspirée par l’histoire de Kate et Alex et si vous aimez les belles histoires d’amour, un peu torturées… Ce livre va vous enchanter et aussi rafraîchir celles que vous avez lues auparavant, car en aucun cas ce roman ne ressemble aux autres…

Je tenais aussi à saluer, la terrible couverture (vraiment un peu trop vendeuse !) des éditions R et aussi leur signifier que je vais finir sur la paille s’ils continuent sur cette voie !