samedi 31 mai 2014

coup de projecteur !

Sur la série Sélection, de Kiera Cass, chez R.

Une trilogie Best-seller en France et à l'étranger ! 


Le tome 3 : L'élue est sorti 15 mai 2014 !


Présentation de l'éditeur :
 
Une seule candidate sera couronnée...
 
L'ultime volet très attendu de la trilogie de Kiera Cass !
 
La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles à tout jamais. Pour les quatre encore en lice au Palais, les amitiés qu'elles ont nouées, les rivalités qui les opposent et les dangers qu'elles ont dû affronter vont les lier pour le restant de leurs jours. Car l'heure est désormais venue de désigner l'heureuse élue...
 
America n'a jamais osé rêver être si près de la couronne, ni du coeur du prince Maxon. Mais, à mesure que la compétition approche de son issue inexorable et que les menaces qui visent le Palais se font plus pressantes, elle se rend compte de ce qu'elle risque de perdre et de l'âpreté de la lutte à mener pour obtenir ce qu'elle désire si ardemment.

Sortie PKJ :

Le cercle des 17, Richard Paul Evans

Chez PKJ, sortie le 5 juin 2014.


Présention éditeur :

Michael Vey possède des super-pouvoirs. D'un seul geste, il peut envoyer des décharges électriques de plusieurs milliers de volts. Pratique, quand on est harcelé par les caïds du lycée et atteint de tics embarrassants.
Michael se croit seul... avant de découvrir que Taylor, ravissante pom-pom girl, est elle aussi «électrique». À peine commencent-ils à comprendre leur secret qu'une mystérieuse organisation, convoitant les pouvoirs des deux adolescents, les prend en chasse... 

News !

L'affiche du film Si je reste, adaptée du roman de Gayle Forman avec l'actrice Chloë Moretz ! 

L'affiche est superbe et reflète bien ce magnifique livre !

jeudi 29 mai 2014

Je déteste tellement t'aimer, Anna Premoli. Chronique romance.

Chez City, sorti le 30 avril 2014. 







Présentation de l'éditeur :



Depuis sept ans qu’ils sont dans la même banque, Jennifer et Ian se détestent. Jusqu’au jour où ils sont obligés de travailler ensemble sur un projet important. Ian est le célibataire le plus en vue de Londres et, alors qu’ils sont au restaurant en train de parler boulot, ils sont épinglés par un paparazzi et leur photo se retrouve dans les journaux.

Jennifer est furieuse. Mais Ian constate que cette photo a découragé une horde d’insupportables prétendantes. Du coup, il propose un marché à sa collègue : il lui laisse carte blanche pour leur projet de travail si elle accepte de jouer le rôle de sa petite amie. Facile ? Le défi risque de se révéler nettement plus compliqué que prévu…

 Ma note : 4.5/5 


Attention ! Auteur à suivre !

Mon avis :
 
« Je déteste tellement t’aimer, une romance, drôle, rafraîchissante et caustique ! Un roman qui se laisse lire comme du petit-lait, des répliques tordantes et des situations dignes d’une Bridget Jones qui aurait été dopée à la testostérone neuronale avec un caractère de pitbull. Voilà… vous savez à quoi vous attendre ! »

Si vous n’aimez aucun de ces thèmes, dites au revoir à ce livre, mais peut-être aussi à mon blog qui est truffé de livres où la romance a une belle part du gâteau !  

Pour rentrer un peu plus dans les détails, l’écriture est fluide et même si j’ai remarqué quelques erreurs (sans doute après traduction et je dirai peu importe, tous en ont ou presque), le livre se lit d’une traite. Les personnages sont attachants. Jennifer a un côté antihéros que j’ai apprécié. Elle n’est pas aimable (c’est l’euphémisme de la chronique !), décalée par rapport à sa famille, absolument pas… tout sauf superficielle, parle comme elle pense (une vraie spontanéité rafraichissante). En bref, une fiscaliste, pure cérébrale qui va devoir travailler avec son pire cauchemar, l’antithèse de la thèse : Ian…

Ian, c’est tout un programme ! Un pur cliché mais qui se laisse lire de bon cœur, le pauvre on finirait même par prendre sa défense contre cette infâme Jennifer et son déni amoureux ! Je disais donc, Ian est un cliché de Voici, Gala et de toutes les presses à scandales confondues, avec du sang bleu en prime… Beau, grand, brun, ténébreux, intelligent, comte et futur duc… et on en passe ! Ah ! J’oublie les fabuleux yeux bleus qui tueraient n’importe quelle femme à portée de vue ! Vous allez me dire que je suis gravement malade, bonne pour une lobotomisation définitive ! Que nenni ! Cette diablesse d’Anna Premoli nous emporte avec elle et sa plume, nous prenant en otage le temps de son livre. Je comprends maintenant l’énorme succès qu’il a eu en Italie, ainsi que Prix des Libraires qu’il a obtenu.

Je dirais que mise à part la trame du roman qui est assez basique et manque peut-être d’originalité, le reste est un festival de dialogues, tous aussi jouissifs les uns que les autres. Il vous change les idées, et vous laisse un arrière-goût de bonheur béat qui flirte doucement avec le printemps ! Vous voulez une bonne romance populaire qui fait du bien au moral ? Eh bien, foncez l’acheter, on ne s’ennuie jamais, le rythme des actions s’enchaîne vers une fin qui ne doute de rien !  

Pourquoi ne pas se faire du bien, quand c’est aussi sympathique !




dimanche 25 mai 2014

Lucides, Ron Bass, Adrienne Stoltz. Chronique YA.


Chez R, sorti le 24 avril 2014




Présentation de l'éditeur :


 

« Une histoire palpitante, par un des grands maîtres du scénario hollywoodien ! » Marc Levy 

Sloane, première de sa classe, coule une existence paisible dans une petite ville côtière des États-Unis.

Maggie, jeune fille indépendante, entame une prometteuse carrière d'actrice à New York.

Tout les sépare, hormis une chose : en dormant, chacune rêve et vit la vie de l'autre jusque dans ses secrets les plus intimes.

Jamais encore leurs chemins ne s'étaient croisés. Jusqu'au jour ou Sloane tombe amoureuse d'un garçon...

Laquelle est réelle ? Laquelle n'est qu'un songe ?


 Ma note : 4.5/5 



Mon avis :

Lucides est digne des meilleurs thrillers sur fond de romance et de folie. Un incroyable roman. On le lit sans se douter un instant qu’il ne s’agit que du haut d’un iceberg. Dès que l’on se rapproche de l’intrigue, elle vous explose entre les mains.


J’ai longuement hésité à le mettre en coup de cœur, mais même s’il m’a laissé KO à la fin et que j’ai adoré les personnages de Maggie et Sloane, l’histoire d’amour, la vraie, était déjà consumée. Et cette perte, ce deuil que l’on apprend dans les dernières pages m’ont perturbée.

Il m’a fallu quelques jours pour me remettre de cette histoire. Elle est belle, même somptueuse dans l’idée, mais tragique et si terrible… On ne goûte au bonheur de ces deux personnages que par procuration de toute cette folie ! Le traumatisme et la culpabilité est si grande pour l’héroïne qu’elle ne peut se résigner à quitter son double. Le transfert a alors lieu par le biais des rêves. Peut-être est-ce cela que j’aurais voulu voir décrit ? Peut-être que cette intrigue, prise dans le sens d’un prétexte pour surprendre les lecteurs, est passée à côté de quelque chose d’important ?

Il y a aussi mon côté psychanalytique qui sort sa panoplie et son savoir, sans doute à tort. Un transfert se passe dans la réalité, les rêves ne sont que des exutoires. C’est alors un vrai et horrible transfert sur un Andrew de passage qui va s'effectuer ; un être vivant, fait de chair et de sang. Alors là, la psychose démarre, les hallucinations aussi et tout se superpose à l’insu de la malade, bien loin des rêves de monsieur lambda. Peut-être est-ce aussi à ce moment-là que je n’ai pas mis le roman dans la case coup de cœur ?

En attendant, j’ai adoré plonger dans la folie de l’héroïne, plus les rêves s’emmêlent, plus la folie devient réaliste, et plus j’ai adoré le livre. La deuxième moitié du roman est impressionnante de folie et de beauté ! 

Si vous aimez les histoires tortueuses, où la trame de l’histoire vous manipule tel un mécanisme pervers, alors vous adorerez ce livre !

De toutes les façons, si vous n’avez rien lu de bien depuis quelque temps, jetez-vous dessus, vous ne serez pas déçu !