Chez City, sorti le 30 avril 2014.
Présentation de l'éditeur :
Depuis sept ans qu’ils sont dans la même banque, Jennifer et Ian se
détestent. Jusqu’au jour où ils sont obligés de travailler ensemble sur
un projet important. Ian est le célibataire le plus en vue de Londres
et, alors qu’ils sont au restaurant en train de parler boulot, ils sont
épinglés par un paparazzi et leur photo se retrouve dans les journaux.
Jennifer est furieuse. Mais Ian constate que cette photo a
découragé une horde d’insupportables prétendantes. Du coup, il propose
un marché à sa collègue : il lui laisse carte blanche pour leur projet
de travail si elle accepte de jouer le rôle de sa petite amie. Facile ?
Le défi risque de se révéler nettement plus compliqué que prévu…
Ma note : 4.5/5
Attention ! Auteur à suivre !
Mon avis :
« Je déteste tellement
t’aimer, une romance, drôle,
rafraîchissante et caustique ! Un roman qui se laisse lire comme du
petit-lait, des répliques tordantes et des situations dignes d’une Bridget Jones
qui aurait été dopée à la testostérone neuronale avec un caractère de pitbull. Voilà…
vous savez à quoi vous attendre ! »
Si
vous n’aimez aucun de ces thèmes, dites au revoir à ce livre, mais peut-être
aussi à mon blog qui est truffé de livres où la romance a une belle part du
gâteau !
Pour
rentrer un peu plus dans les détails, l’écriture est fluide et même si j’ai
remarqué quelques erreurs (sans doute après traduction et je dirai peu importe,
tous en ont ou presque), le livre se lit d’une traite. Les personnages sont
attachants. Jennifer a un côté antihéros que j’ai apprécié. Elle n’est pas
aimable (c’est l’euphémisme de la chronique !), décalée par rapport à sa
famille, absolument pas… tout sauf superficielle, parle comme elle pense (une
vraie spontanéité rafraichissante). En bref, une fiscaliste, pure cérébrale qui
va devoir travailler avec son pire cauchemar, l’antithèse de la thèse :
Ian…
Ian,
c’est tout un programme ! Un pur cliché mais qui se laisse lire de bon cœur,
le pauvre on finirait même par prendre sa défense contre cette infâme Jennifer
et son déni amoureux ! Je disais donc, Ian est un cliché de Voici, Gala et
de toutes les presses à scandales confondues, avec du sang bleu en prime… Beau,
grand, brun, ténébreux, intelligent, comte et futur duc… et on en passe !
Ah ! J’oublie les fabuleux yeux bleus qui tueraient n’importe quelle femme
à portée de vue ! Vous allez me dire que je suis gravement malade, bonne
pour une lobotomisation définitive ! Que nenni ! Cette diablesse d’Anna
Premoli nous emporte avec elle et sa plume, nous prenant en otage le temps de
son livre. Je comprends maintenant l’énorme succès qu’il a eu en Italie, ainsi
que Prix des Libraires qu’il a obtenu.
Je
dirais que mise à part la trame du roman qui est assez basique et manque peut-être
d’originalité, le reste est un festival de dialogues, tous aussi jouissifs les
uns que les autres. Il vous change les idées, et vous laisse un arrière-goût de
bonheur béat qui flirte doucement avec le printemps ! Vous voulez une
bonne romance populaire qui fait du bien au moral ? Eh bien, foncez l’acheter,
on ne s’ennuie jamais, le rythme des actions s’enchaîne vers une fin qui ne
doute de rien !
Pourquoi
ne pas se faire du bien, quand c’est aussi sympathique !