jeudi 5 juin 2014

Confessions d'une fan de Jane Austen, Laurie Viera Rigler. Chronique romance.

Sortie le  janvier 2014, chez Milady, collection Pemberley





Présentation de l'éditeur : 


Après sa rupture, Courtney Stone noie son chagrin avec un verre
d alcool dans une main et un roman de Jane Austen dans l autre. Un matin, elle se réveille non pas dans son lit à Los Angeles, ni même dans son propre corps, mais dans la chambre d une autre femme, à l époque de la Régence anglaise. Même si Courtney n était pas préparée à l inconfort de la vie au xixe siècle, elle ne manque pas d y trouver un certain charme et surtout d être captivée par l énigmatique Mr Edgeworth, qui pourrait bien ne pas être le coureur de jupons qu elle pensait...

Ma note : 4/5

Mon avis :


« Une romance sympathique qui plaira aux fans de Jane Austen »



Ce roman nous emporte au cœur de la Régence anglaise, où l’héroïne du XXIe siècle, Courtney Stone se retrouve propulsée dans la vie de Jane Mansfield, jeune aristocrate célibataire avec une mère qui la harcèle pour trouver un mari. Dans les tribulations d’une fan de Jane Austen, il s’agissait de l’inverse et c’était Jane qui empruntait la vie de Courtney.

On peut dire que j’ai apprécié cette romance, peut-être plus que la version du XXIe siècle, le cadre et le contexte historique participant à me séduire. La Jane-Courtney est attachante et on s’attendait même à beaucoup plus de frasques et de bourdes de sa part. Finalement elle réussit très bien à s’adapter à ce monde, qui même si elle l’a lu et relu à travers les œuvres de Jane Austen, est aux antipodes du sien. Le portrait tyrannique de sa mère est bien dressé et les personnages secondaires oscillent entre clichés et le réalisme de la condition des employés de maison.

En ce qui concerne la romance en elle-même, avec Edgeworth le prétendant qui papillonne autour de Jane, elle m’a laissé comme les tribulations d’une fan de Jane Austen, un arrière-goût de trop peu. Les sentiments et leur histoire sont ciblés sur le fait que Courtney alias Jane ne connaît rien de sa vie et encore moins des événements qui se sont déroulés. Nous avons accès aux questionnements de l’héroïne concernant la vie de Jane mais pas assez de scènes où Edgeworth lui fait la cour. Ce n’est que dans les dernières pages que l’histoire se déclenche et j’ai trouvé cela dommage.

Sinon, au-delà de cette carence de sentiments et d’émotions, qui m’a fait l’effet d’un livre qui se lit bien et attachant mais qui manque de saveur, on est pris dans le quotidien et les voyages de Jane dans cette Angleterre puritaine.
À lire pour le plaisir de se retrouver corseté à courir les bals, les boutiques et les cures thermales insipides de Bath, mais ne vous attendez pas non plus à un déluge d’émotions et de sentiments.

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